Something is clearly happening. This is something we said to each other at “Hortus Conclusus”, the last exhibition I had the pleasure of visiting, organized by students from the art school in the city where I live. These words every time they are pronounced make me feel an immense joy, an impatience about the future and a sense of gratitude to be experiencing the best that the present is able to offer us. Something is happening, we are unable to name this something, but yet we can feel it collectively, deep inside ourselves. It is something that is related to the most beautiful energy. It is no longer a question of being afraid to create beauty, or even to force ourselves to do it. The dualisms are slowly disappearing. And many things that previously seemed contradictory now seem complementary. There is something that is becoming unlocked, liberated, open. I think of the keys of Naïa Combary, which she talks about so well in “Women artists are dangerous”, the podcast in which she was invited. There are magical objects that can unlock things in our mind, to empower us. There is something clearly to do with feminist, queer, anti-racist and environmentalist struggles that give us so much hope, and project us into worlds so much more dignified. Blossoming, rebirth and regenerating worlds where there is always something happening.
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Il se passe clairement quelque chose. C’est quelque chose que nous nous sommes dit à “Hortus Conclusus”, la dernière exposition que j’ai eu le bonheur de visiter, organisée par des étudiant.e.s aux Beaux-Arts de la ville dans laquelle je réside. Ces mots à chaque fois qu’ils sont prononcés me plongent dans une joie immense, une impatience dans l’avenir et un sentiment de gratitude de pouvoir vivre le meilleur dont le présent est capable de nous offrir. Il se passe quelque chose, nous sommes incapables de nommer ce quelque chose, mais pourtant nous pouvons arriver à le ressentir collectivement, au fond de nous-mêmes, intérieurement. C’est quelque chose qui a à voir avec la plus belle des énergies. Il n’est plus question d’avoir peur de créer du beau, ni même de s’obliger à le faire. Les dualismes s’effacent peu à peu. Et beaucoup de choses qui semblaient jusqu’alors contradictoires nous paraissent désormais complémentaires. Il y a quelque chose qui est en train de se débloquer, de se libérer, de s’ouvrir. Je pense aux clés de Naïa Combary dont elle parle si bien dans « Les femmes artistes sont dangereuses », le podcast dans lequel elle a été invitée. Il y a des objets magiques à même de déverrouiller des choses dans notre esprit, de nous empouvoirer. Il y a quelque chose d’évident à voir avec les luttes féministes, queer, antiracistes et écologistes qui nous donnent beaucoup d’espoir, et nous projettent dans des mondes tellement plus dignes. Des mondes en fleurs, renaissants et régénérés où il se passe toujours quelque chose.
Text by Charline Kirch // Texte par Charline Kirch
I thank from the bottom of my heart all the people I met and those who were involved in “Hortus Conclusus”. Élise Deubel and Garance Henry, Talking Shell and Proxima2000taur for your precious feedbacks. Élise Deubel, Naïa Combary and Marie Léon for your wonderful keys. Naïa Combary for this magical podcast.
Je remercie du fond du cœur toutes les personnes que j’ai rencontrées et celles qui ont pris part à “Hortus Conclusus”. Élise Deubel et Garance Henry, Talking Shell et Proxima2000taur pour vos précieux retours. Élise Deubel, Naïa Combary et Marie Léon pour vos magnifiques clés. Naïa Combary pour ce podcast magique.
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